Le projet DIADeM

Les écosystèmes de nos rivières sont menacés par les activités humaines qui déversent des polluants dans les eaux usées. Certains d’entre eux passent à travers les mailles des stations d’épuration et rejoignent les cours d’eau. Mais quels sont leurs effets sur le milieu aquatique ?


Ce projet vise à identifier et mesurer les perturbations dues aux rejets des stations d’épuration –STEPs- (notamment des résidus médicamenteux) sur les organismes aquatiques du milieu récepteur.

Données du projet

  • Nom du projet : DIADeM (Développement d’une approche intégrée pour le diagnostic de la qualité des eaux de la Meuse)
  • Site internet du projet : https://www.interregdiadem.eu/
  • Type de financement : INTERREG – EUROPE
  • Département de l'UNamur impliqué : Département URBE – Patrick Kestemont

Résumé du projet

Les grands axes fluviaux, tel que la Meuse, présentent une continuité hydrologique et écologique sans lien avec les frontières nationales. Ces milieux sont le réceptacle d'un grand nombre de contaminants émis par les activités humaines, dont une source importante et chronique est représentée par les rejets de stations d'épuration, et particulièrement en molécules dites émergentes dont les impacts sur les milieux récepteurs sont encore mal connus. Or, l'utilisation commune de la ressource en eau du bassin versant de la Meuse, de part et d'autre de la frontière, implique une gestion cohérente et concertée, d'autant plus quand on sait que l'eau de la Meuse est utilisée pour la potabilisation dans la région de Namur.

Afin de développer une continuité transfrontalière, le projet DIADeM propose de rapprocher les différents acteurs transfrontaliers préoccupés par la protection des milieux aquatiques (académiques, gestionnaires, utilisateurs) tout en informant les concitoyens des risques induits par la dégradation des masses d'eau. L’objectif à terme est de développer et déployer une approche pluridisciplinaire transfrontalière afin d'améliorer le diagnostic et le suivi de la qualité chimique des masses d'eau interrégionales de l'axe Meuse et de deux affluents. Les analyses porteront sur un cocktail de 5 substances médicamenteuses. De façon originale, le projet propose de coupler des analyses chimiques et biologiques réalisées sur des organismes encagés d'espèces représentatives des hydrosystèmes transfrontaliers, à des modèles mathématiques prédictifs d'effet au niveau de la population.

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