Un prix pour Julie Masset et Alain Decrop pour leur film sur Tomorrowland
ancé en 2005, le festival Tomorrowland rassemble chaque année, en juillet, à Boom en Flandre, 180.000 festivaliers, fans de musique électronique. C’est dans cet univers que Julie masset et Alain Decrop ont passé quatre jours en juillet 2016, pour établir une typologie des festivaliers de Tomorrowland. « Nous avons filmé le public en action mais aussi réalisé des dizaines d’interviews de festivaliers dans les campings environnants où il faisait plus calme », explique Alain Decrop, interviewé par le journal L’Avenir. Cinq types de festivaliers ont ainsi été identifiés par les deux chercheurs qui ont par ailleurs dénombré plus d’une centaine de nationalités différentes parmi les spectateurs.
L’originalité de ce travail de recherche réside également dans sa forme, puisqu’il s’agit d’un film réalisé avec l’aide du Service audiovisuel transmedia de l’université. Un film qui était présenté lors d’un festival organisé à San Diego fin octobre, par l’Association of Consumer Research (ACR), une association de recherche en marketing et au cours duquel des films scientifiques sont récompensés. « C’est une nouvelle tendance : plutôt que de procéder par des exposés ou des PowerPoint fastidieux, les chercheurs viennent avec des films », précise Alain Decrop à l’Avenir. Plus de 1400 scientifiques étaient ainsi réunis, et une dizaine de films étaient en compétition. Le film réalisé par Julie Masset et Alain Decrop, intitulé "Tomorrowland festival: A heterotopia of deviation" a ainsi été primé.
D’une durée de 25 minutes et proposé en anglais, ce film va être adapté en français avec l’intention de le diffuser plus largement dans des médias francophones.
Tomorrowland festival: A heterotopia of deviation from Alain Decrop on Vimeo.