L'impact des médicaments que nous consommons n'est pas sans danger pour les espèces vivant dans nos cours d'eau
Aux portes de Namur, la station d'épuration de Lives-sur-Meuse traite les eaux usées d'environ 100.000 habitants. L'installation est récente, mais certaines substances passent tout de même à travers les mailles du filet.
"Les stations d'épuration telles qu'on les conçoit actuellement répondent aux obligations légales, et donc traitent les pollution au carbone, azote et phosphore. Elles ne sont pas conçues à la base pour traiter d'autres substances", explique Christian Didy, responsable du service exploitation de la société publique de gestion de l'eau (SPGE).
Les médicaments absorbés par la population puis rejetés à l'égout ne sont par exemple filtrés qu'à hauteur de 50%. Conséquence : plusieurs dizaines de ces substances pharmaceutiques se retrouvent dans nos cours d'eau.
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